Les radars autonomes servent-ils à piéger les automobilistes ?
Les radars autonomes, autrement appelés radars de chantiers, sont des appareils fonctionnant à l’aide de batteries, que l’on peut déplacer d’un site à un autre selon les besoins.
Des radars que l’on déplace à l’envi
Les radars autonomes commencent à se multiplier sur les routes françaises. Aussi connus sous le nom de radars de chantiers, ces appareils servent à contrôler les excès de vitesse à la manière des radars fixes, plus courants en France.
La particularité des radars automnes est qu’ils sont complètement mobiles. La cabine est une sorte de remorque qui intègre des batteries pour lui fournir de l’énergie. S'il nous arrive d'entendre plutôt parler de « radars de chantiers », c’est parce que ces appareils étaient placés de manière temporaire sur des zones de chantiers, les automobilistes ayant du mal à respecter les limitations de vitesse abaissées dans ces zones.
La présence du radar sur un tronçon de route est indiquée par un panneau
Aujourd’hui, on les trouve sur toutes les routes, et particulièrement celles qui sont le plus empruntées comme les départementales. Certains trouvent le système fourbe, car si un panneau annonce leur présence potentielle sur un tronçon de route, il peut s’agir d’un tronçon de 60 kilomètres. Ce qui oblige les automobilistes à garder à l’esprit qu’à n’importe quel moment ils peuvent être flashés.
Certains y voient une manière de nous piéger car ils pensent que leur vigilance baisse au fur et à mesure des kilomètres, et on peut oublier la présence du radar. Pour l’instant, il n’y a pas d’indication sur le nombre de radars autonomes en France. Au 1er juillet 2017, date officielle du dernier recensement, il y avait 248 radars autonomes déployés sur les routes du territoire français.
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