Réchauffement climatique : la France subirait plus de conséquences que d’autres pays du monde
Le climat va continuer de se réchauffer alors qu’une étude sur les prévisions de température est revue à la hausse par les chercheurs du CNRM, le Centre national de la recherche météorologique.
Climat et réchauffement des températures vont subir une forte augmentation
Le climat se détériore, et le réchauffement pourrait bien être plus important que ce qui avait été estimé jusqu’alors. Revisitées par les chercheurs du CNRM, les prévisions actuelles d’augmentation des températures s’avèrent trop basses. La France par exemple pourrait bien subir une augmentation de 6.7 degrés dans le pire des scénarios, c’est-à-dire celui où les énergies fossiles continuent d’être autant utilisées qu’actuellement.
Justifié par une étude complète, ce chiffre est supérieur à la moyenne mondiale. La France subirait donc davantage les conséquences de ce réchauffement que d’autres pays du monde. Ayant observé la croissance sur plusieurs périodes et fondé l’étude sur les données enregistrées depuis 1899, les conclusions qui en découlent pourraient bien être fatidiques à la France.
Des conséquences irrémédiables et dévastatrices
Bien que la neutralité carbone soit prévue pour 2050 en France, ce paramètre ne change pas l’étude qui estime que tout degré gagné est déjà un degré de trop, de même qu’elle souligne l’importance de chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère.
Le rapport détaille aussi des prévisions de conséquences directes aussi bien sur l’écosystème que sur la biodiversité. Les vagues de chaleur seront toujours plus importantes et intenses, certaines régions françaises notamment le bassin méditerranéen et certaines régions montagneuses pourrait bien souffrir plus encore que les autres des degrés supplémentaires. L’augmentation des températures entraînera de plus fortes précipitations dans les épisodes pluvieux annuels. Il s’agit donc d’une mise en garde assez peu réjouissante bien que tout à fait réaliste. Seul point positif : le plus dur est devant nous mais plus pour longtemps, puisque l’augmentation devrait diminuer dès l’année 2030.