Camper chez l'habitant pour des vacances pas chères

Par La rédaction | Mis à jour le 22/12/2020 à 15:47
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Surfant sur le succès du collaboratif, camper chez l'habitant devient une pratique de plus en plus courante, tout comme le covoiturage au moment de son lancement. Fondé sur le partage des ressources partagées, voici une nouvelle forme de logement chez l'habitant qui satisfait vacanciers et propriétaires.

6 millions de campeurs en France

Le camping reste un lieu phare et propice aux rencontres, il associe généralement la convivialité et l’échange entre campeurs. Les enfants qui ont fait l’expérience des campings en gardent généralement de bons souvenirs et sont ravis de pouvoir transmettre ce mode de vacances à leurs enfants, par la suite.

Toutefois, les campings d’aujourd’hui sont souvent surpeuplés, surtout dans la partie Sud de la France, il faut donc penser à réserver bien à l’avance pour espérer avoir un bon emplacement. Et les campings ne se privent pas pour augmenter leur tarif d’une année à l’autre, sachant qu’il faut compter entre 20 et 45 € par jour pour un emplacement tente/caravane avec une voiture et l’électricité pour deux personnes. Le prix pour une semaine de camping peut donc être très vite excessif !

Quant au camping sauvage, il peut s’avérer dangereux et ceux qui le pratiquent ont tendance à abîmer la faune et la flore. Mieux vaut l’oublier et profiter des particuliers qui accueillent les vacanciers dans leur jardin !

Pourquoi le camping chez l'habitant fait-il des heureux ?

Il offre ainsi divers avantages aux différents intervenants de cet échange.

Pour l’utilisateur :

  • Un endroit sécurisé pour dormir ;
  • Des bons plans et conseils pour visiter la région ;
  • Le camping au goût du jour ;
  • Une alternative au camping sauvage ;
  • Une réduction du budget.

Pour le propriétaire-loueur :

  • Arrondir les fins de mois ;
  • Développer le tourisme responsable ;
  • Rencontrer de nouvelles personnes ;
  • Échanger et partager.

Finalement, c’est une rencontre authentique entre les voyageurs et la population locale, qui entraîne les loueurs à nouer des relations pour finalement être comme « en famille ». C’est ce qu’on espère pour l’ensemble de ces utilisateurs !

Comment se lancer ?

Il existe différentes plateformes de camping entre particuliers qui proposent de camper chez l’habitant.

C’est très simple d’utilisation, même pour les novices, et en plus c’est gratuit ! Le propriétaire du jardin crée son compte sur le site, met des photos ainsi que les services qu’ils proposent :

  • douche, sanitaire, électricité, animaux acceptés, accès à la piscine ;
  • le type de matériel admis : tente, caravane ;
  • le tarif de la location du jardin.

Le vacancier se connecte sur le site et cherche un jardin en fonction de la région où il part et des services du propriétaire. C’est tout ! Simple, non ?

Par exemple, Gamping.com répertorie déjà près de cinquante terrains dans sept pays (France, Portugal, Italie, Brésil, Mexique, Kenya et Canada).

OwlCamp, quant à lui, propose une application sur mobile, téléchargeable sur iTunes : elle permet de géolocaliser les jardins disponibles près de chez vous, de consulter les profils et de prendre contact directement avec les propriétaires. Innovatrice, c’est la première plateforme de géolocalisation pour des campings entre particuliers.

En ce qui concerne le tarif, car c’est bien ça le plus important, certains proposent la gratuité pour une nuit passée dans leur jardin, quand d’autres affichent 5 € la nuitée ! Les services ne sont peut-être pas les mêmes... Ce qui est relativement abordable quand on sait qu’un emplacement vaut en moyenne 25 € par jour. Ainsi, avec cette nouvelle alternative écologique et solidaire, les vacanciers réduisent leur poste de dépenses lié au logement car ce dernier est relativement cher pendant les vacances.

À l’étranger, on parlera d’hébergement chez l’habitant, ce que propose de plus en plus d’agences de voyages éco-responsables dans des pays comme l’Amérique Latine, par exemple.

Découvrez aussi le Wwoofing pour des vacances pas chères à la ferme !

Peut-on parler de concurrence déloyale ?

Ce concept est une alternative économique, certes, mais qui peut faire de l’ombre aux professionnels de camping. D’ailleurs, la Fédération française de camping et de caravaning (FFCC) voit d’un mauvais œil l’arrivée de cette concurrence et se justifie en affirmant que « la sécurité de ces terrains n’est nullement assurée » et que « les particuliers ne sont pas à l’abri d’un litige ».

Il est vrai que ce concept pénalise les vrais terrains de camping qui s’adaptent sans cesse aux différentes lois que le gouvernement promeut, qui subissent des contrôles variés et qui doivent être assurés. Toutefois, le service est différent du camping et il faut savoir prendre en compte les souhaits, très différents, de chacun.

Le risque d’un « non encadrement » du camping chez l’habitant réside dans le développement croissant de micro-campings sans réglementation... Chacun pouvant accueillir qui il veut sur son terrain...

D’autres solutions sont suggérées par la FFCC comme le camping à la ferme ou le camping naturel !

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