Minelli : l’enseigne de chaussures placée en redressement judiciaire

Les coulisses du placement en redressement judiciaire de Minelli

Le tribunal de commerce de Marseille vient de livrer son verdict : Minelli, la marque spécialisée en chaussures, entre dans une phase de redressement judiciaire. Pour faire simple, le redressement judiciaire, c'est comme une bouée de sauvetage pour les entreprises. L'idée : offrir un moment de répit, une « bouffée d'oxygène financière », selon la direction, et envisager l'avenir plus sereinement.

D'ailleurs, cette décision n'est pas une fin en soi. Mais plutôt un tremplin pour préparer la cession à un nouvel actionnaire. Ainsi, simple traduction : Minelli est en quête d'un repreneur. Quelqu'un qui croit encore au potentiel de l'enseigne, pour assurer une continuité d'activité optimale. Mais surtout, qui est en mesure de renflouer les caisses de la marque. Ces dernières sont bien abîmées.
 

La mode, un secteur en turbulence

Pour Minelli, 700 salariés se répartissent dans 14 pays, dont 500 d'entre eux en France. Mais au-delà des chiffres, l'Hexagone abrite aussi 120 boutiques qui font le bonheur de nombreux aficionados. Et si ce changement de cap peut surprendre, il faut comprendre que Minelli n'est pas une exception. La mode, avec ses hauts et ses bas, voit de grands noms vaciller en ce moment. Ainsi, Camaïeu, André, Pimkie... Tant de marques qui sont secouées par plusieurs bouleversements.

D'une part, la pandémie de Covid-19. Sans oublier l'inflation galopante, la hausse des coûts énergétiques, et une concurrence accrue avec l'émergence de la mode d'occasion et la fast fashion. Si pour certains, ces défis ont été fatals, d'autres ont choisi de s'adapter, en ajustant leurs voiles face à cette tempête. En clair : réduire la voilure au niveau des emplois pour pérenniser l'activité économique.

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