Conseils pour voyager avec son vélo dans les transport en commun ?
Dans le train, le métro ou la voiture, trimballer son vélo partout avec soi n’est pas toujours aussi évident qu’on le croit. Pour vous, nous avons fait le point sur les choses à savoir afin de voyager avec votre vélo selon les différents moyens de transport.

Bus, métro, tramway : puis-je prendre mon vélo ?
Vous fatiguez en cours de route et vous aimeriez emprunter les transports en commun pour rentrer ? À moins d’avoir un vélo pliable, il est impossible de prendre le bus avec une bicyclette traditionnelle.
Dans le métro, il existe parfois des exceptions sur certains trajets. À Paris par exemple, vous pouvez prendre la ligne 1 avec votre vélo, mais uniquement les dimanches et jours fériés jusqu’à 16 h 30. Par contre à Bruxelles, c’est un wagon entier qui est réservé toute l’année aux vélos.
Les plus indulgents restent les tramways et RER. Beaucoup moins bondés, ils sont donc plus à même de vous laisser voyager avec votre deux-roues sous le bras. Mais là encore, il est conseillé de privilégier les heures creuses pour ne pas gêner les autres passagers.
Pour connaitre vos droits, le mieux est de vous renseigner directement sur le site du réseau de transport de votre ville. Toutes les réponses y sont fournies au cas par cas.
J’embarque mon vélo dans le train !
En voyage, je ne me sépare jamais de ma bicyclette ! Mais hors de question de la stationner en plein milieu de l’allée ou entre deux wagons : si vous souhaitez apporter votre vélo en excursion, certaines règles sont à respecter.
Pour un trajet de 50 ou 1 000 kilomètres, les instructions de transport pour votre deux-roues ne sont pas les mêmes. La plupart du temps, lorsqu’il s’agit d’un trajet de longue durée, il est recommandé de démonter votre vélo et de le glisser dans un sac prévu à cet effet. Il sera dès lors considéré comme bagage (donc gratuit) et n’encombrera pas le passage.
Pour les plus courts trajets, il existe déjà dans certains trains des emplacements « spécial vélo ». Ils sont généralement disponibles la semaine hors des heures de pointe.
À savoir : sur les trains Corails Théoz, Lunéa et les TGV, l’emplacement coute 10 € et il faut le réserver. Dans les trains Ouigo, il est essentiel de souscrire l’option Bagage et de démonter le vélo pour le transporter dans une housse de 120 × 90 cm maximum. Son poids ne doit pas excéder 30 kg.
Besoins de plus d’infos ? La SNCF répertorie sur son site toutes les consignes de transport par type de train.
En voiture, j’opte pour les barres de toit ?
Beaux jours riment souvent avec weekends à la campagne et balades à vélo dominicales. Alors avant d’embarquer toute la petite famille direction les plaines ensoleillées, une question est à se poser : « comment charger les vélos dans la voiture sans perdre trop de place ? ».
Et c’est là que ça se complique ! Pour pouvoir transporter vos vélos, des barres de toit ainsi qu’un porte-vélos sont indispensables. Le prix tourne aux alentours 100 € pour l’ensemble. Mais attention, il faut savoir que l’installation n’est pas toujours des plus évidentes. Sinon, le porte-vélo à installer sur le coffre à l’aide de sangles est aussi une bonne solution, bien qu’il soit nécessaire de l’installer convenablement pour éviter d’abimer la carrosserie.
Alors pour les débutants, mieux vaut privilégier la simplicité et opter pour la location de vélo bon marché, en particulier si vos balades à deux roues sont occasionnelles. Vous économiserez ainsi du temps et peut-être même un peu d’argent.
Bon à savoir : en accrochant votre vélo sur le toit de la voiture, vous freinez l’aérodynamisme qui engendre la surconsommation d’essence (+ 22 %). De plus, faites attention à la hauteur en cas de passage sous un pont ou au péage, un accident arrive plus vite qu’on ne le pense.
Transporter un vélo ne se fait donc pas sans peine, quel que soit le mode de transport choisi. Mais une fois sur place, ça vaut parfois vraiment la peine de se casser un peu la tête. Sinon, vous pouvez directement partir à vélo, non ?