Nez fruité, bouche gouleyante et acidulée, robe tantôt rouge rubis ou constellée de reflets violets... le beaujolais nouveau réapparaît traditionnellement le troisième jeudi de novembre, ravissant au passage tous les épicuriens qui l’attendent chaque automne avec impatience. Tour d’horizon de ce vin primeur, avec quelques conseils à la clé pour une dégustation dans les règles de l’art !

D’où le beaujolais nouveau tire-t-il ses origines ?

Pour comprendre les origines du beaujolais nouveau, il faut remonter au 11 mars 1951, date à laquelle les pouvoirs publics suppriment le « principe d’échelonnement de sortie des vins des propriétés ». Celui-ci désignait jusqu’alors des dates précises quant à la sortie des vins dans le commerce.Quelques mois plus tard, le 8 septembre 1951, paraît dans le Journal Officiel un arrêté stipulant que les vins AOC (appellation d’origine contrôlée) pourraient désormais n’être vendus qu’à partir du 15 décembre. De quoi s’attirer les foudres des syndicats viticoles, qui ne tardent d’ailleurs pas à déposer une réclamation. Le 13 décembre 1951, une note les autorise finalement à vendre leurs vins primeurs avant la date prévue. C’est ainsi que l’appellation « beaujolais nouveau » a vu le jour.À noter : le beaujolais nouveau en chiffresChaque année, la production de beaujolais nouveau atteint plus ou moins les 450 000 hectolitres, soit 60 millions de bouteilles !

Avec quel cépage le beaujolais nouveau est-il réalisé ?

L’essentiel de la production de beaujolais nouveau est réalisé à partir de gamay noir à jus blanc, plus couramment appelé gamay N. La législation autorise toutefois l’assemblage de ce cépage précoce avec 7 autres, parmi lesquels le pinot noir N, le pinot gris G et le chardonnay B, dans la limite de 15 % de l’encépagement.

Beaujolais nouveau : nos conseils de dégustation

Le beaujolais nouveau est un vin qui se boit frais, à une température comprise entre 10 et 13 degrés.Il s’accorde avec de nombreux mets, parmi lesquels :La charcuterie : jambon, boudin, saucisson, andouille, gandoyau, cervelas, grattons, tripes, rosette, etc. ;Le fromage de chèvre ;Les volailles ;La salade lyonnaise ;Les escargots à la bourguignonne ;Les œufs en meurette ;Les produits de la mer : fruits de mer, crustacés, poissons au goût prononcé comme le hareng ou la sardine, tartares de poisson, gratin de queues d’écrevisses... ;Les châtaignes.À noter : le beaujolais nouveau, un vin de garde ?Non, bien au contraire. De par sa structure faible, ce vin ne se conserve pas d’une année sur l’autre. Passé 6 mois, ses agréables saveurs n’y seront plus. Mais bonne nouvelle, vous pourrez le déguster à Noël avec vos huîtres... les deux forment un mariage délicieux !La saison des poires battant son plein en cette période, vous pouvez aussi oser les pocher dans le beaujolais nouveau pour qu’elles s’imprègnent de ses doux arômes. Dressez-les ensuite sur de belles assiettes à dessert et décorez de brisures de crêpe dentelle. Parfumez le tout de cannelle en poudre et accompagnez cela d’un bon chocolat chaud !Pour terminer, n’oublions pas que la sortie du beaujolais nouveau est une bonne occasion de se retrouver en famille ou entre amis, en toute convivialité. Lancez donc les invitations sans attendre !

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