Repas de Noël : gare aux tromperies des marques alimentaires

Par Jean-Baptiste Le Roux | Mis à jour le 07/12/2022 à 10:07

Les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour de nombreux ménages de dépenses alimentaires propres à la période. L’association Foodwatch dénonce à ce sujet les pratiques trompeuses des marques alimentaires, qui portent préjudice aux consommateurs.

Supermarché Noël
Certaines marques sont adeptes du principe de shrinkflation : diminuer la quantité de produits dans les emballages, sans réduire le prix.

Des pratiques commerciales trompeuses pour Noël

Méfiance à ce que vous achetez pour régaler vos proches à l’occasion des fêtes de fin d’année. L’association Foodwatch vient en effet de pointer du doigt une dizaine de pratiques commerciales trompeuses orchestrées par certaines marques alimentaires afin de grossir leurs marges à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des pratiques dont les premières victimes sont évidemment les consommateurs.

Dans un communiqué publié mardi 7 décembre, l’association de protection alimentaire a ainsi dénoncé dix pratiques trompeuses, dont lesquelles sont déjà parfois bien connues du grand public. Parmi elles, on retrouve notamment le phénomène de shrinkflation, dont le principe consiste à écouler des quantités moins élevées que celles suggérées sur l’emballage. Parmi les produits pointés du doigt : les pommes duchesses à la truffe Findus dont la part de « vide » atteint…48% !

Des ajouts d'additifs et des quantités en baisse

La célèbre marque de surgelés n’est pas la seule à faire les frais de cette mise au point. Auchan en prend aussi pour son grade avec des émincés de saumon dans un paquet contenant 60% de vide. Lindt n’est également pas en reste. La boîte de chocolats Pyrénéens est passée pour les fêtes de 30 chocolats à 24. Sans baisse de prix bien évidemment. Le tout dans un contexte d’inflation qui pose évidemment problème.

Autre pratique dénoncée par Foodwatch, l’ajout d’additifs dans certaines produits alimentaires, qui en deviennent dangereux pour la santé. C’est le cas, précise l’association, des macarons Labeyrie au foie gras qui contiennent des nitrites de sodium. Ces additifs ont été qualifiés de cancérogènes par l’Anses. Même principe pour les oeufs de lompe Carrefour Extra, contenant cinq additifs, des épaississants et des conservateurs.

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