Que choisir alerte sur la qualité nutritionnelle du muesli
Le magazine Que Choisir a étudié les mueslis aux fruits, particulièrement prisés pour des petits déjeuners sains. Mais les résultats de l’enquête vont vous faire déchanter.
Les mueslis croustillants particulièrement gras
Les mueslis au petit déjeuner sont-ils aussi sains qu’on le prétend ? Dans le numéro de novembre 2019, le magazine Que Choisir a analysé 22 compositions de mueslis achetés en grandes surfaces, dans des magasins bio, des enseignes de hard-discount, sur internet ou en vrac. Après étude de leur qualité nutritionnelle, du Nutri-Score, de leur index-glycémique et de la présence de résidus de pesticides, la rédaction a attribué une note sur 20 à chacun d’entre eux. Les résultats sont surprenants.
Parmi les deux types de mueslis recensés, les croustillants posent davantage de problèmes. Sa teneur en matières grasses est plus élevée à cause des ajouts permettant de former les pépites et de les griller durant leur processus de fabrication. D’après le magazine, de l’huile riche en acides gras saturés (de palme, de coco), serait présente dans ce type de muesli. Ces acides sont pourtant suspectés de favoriser les maladies cardio-vasculaires.
Les mueslis floconneux moins transformés
Les mueslis « floconneux » sont eux moins transformés, et par conséquent moins gras. Leur taux de lipides est de 6,1g aux 100g, contre les 14,4g aux 100g pour les croustillants. Ils comportent également moins d’additifs que leurs cousins croustillants. Le magazine pointe également du doigt la présence de sucre dans des produits pourtant étiquetés « sans sucre(s) ajouté(s) ». Ils contiennent de l’extrait de malt d’orge, au pouvoir sucrant non nul, indique Que Choisir.
La rédaction recommande donc d’opter pour les mueslis dits « floconneux », pour s’assurer un maximum de bienfaits nutritionnels. Que Choisir conseille également les versions bio, pour limiter l’exposition aux pesticides. Pour les « croustillants », le magazine déconseille les paquets aux mentions « crunchy », « pop », ou « flakes », ultratransformés.