Les étiquettes et les promesses se multiplient sur les emballages alimentaires

Par Quitterie Desjobert | Mis à jour le 20/07/2021 à 15:28

Les marques ajoutent de plus en plus de mentions sur les emballages de leurs produits. Une stratégie marketing pour s’attirer les bonnes grâces de la clientèle qui peut aller jusqu’à tromper le consommateur. 

étiquettes, emballage, consommateur, choix
La multiplication des étiquettes compliquent le choix des consommateurs.

Le jambon champion de ce marketing

Dans les rayons de supermarchés, les emballages se parent de leurs plus beaux slogans « sans nitrite », « engagé », « respectueux » de l’environnement ou des agriculteurs. La guerre au produit le plus éthique est lancée entre les marques. Une opération souvent marketing qui a pour résultat d’embrouiller le consommateur qui se noie dans cet océan d’étiquettes et de promesses. 

Le champion toute catégorie de cette course aux étiquettes est le jambon. La marque Herta a d’ailleurs lancé une nouvelle gamme « Engagé et bon » qui énumère sur l’emballage ses engagements. Une décision que la marque justifie. « Cet effet de liste est volontaire. Notre positionnement est de montrer qu’on réunit des promesses essentielles », explique Catherine Petilon, directrice marketing chez Herta.
 

Une difficulté de choix pour le consommateur

L’ONG Foodwatch dénonce cette accumulation de promesses et d’étiquettes parfois trompeuses. « La créativité des fabricants pour faire croire que leurs produits sont français et déclencher l’acte d’achat est sans limite » regrette l’association. Prenant pour exemple des plats possédant la mention « cuisiné en France » mais dont les ingrédients viennent de l’étranger. Le problème pour l’ONG, c'est qu'il s'agit de produits plus chers mais pas forcément meilleurs pour le consommateur perdu. 

Fabienne Chameroy, maître de conférences spécialisée en gestion de la marque et du label, à l’université d’Aix-Marseille, explique à Sud Ouest le problème engendré par cette multiplication : « La surenchère de promesses est à la fois révélatrice de la situation d’hyperchoix et de la difficulté de faire percevoir des différences pour les marques ». Une difficulté de choix qui dessert fortement le consommateur. 

À lire aussi Les réflexes de radin à avoir au supermarché

Article précédent Lidl : le robot cuiseur de retour avant Noël
Article suivant Restauration : McDonald’s s’implante désormais dans les campagnes
Réduisez vos factures grâce à nos conseils shopping
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.