Inflation : un géant de l'agroalimentaire arrête la production dans ses 4 principaux sites

Par Cédric Bonnefoy | Mis à jour le 07/12/2022 à 15:39

Face à la flambée des prix de l’énergie, le groupe Cofigeo annonce mettre à l’arrêt sa production dès le début de l’année 2023. Une décision qui entraîne de l’activité partielle pour les salariés. 

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Parmi les marques les plus célèbres de Cofigeo, William Saurin.

80% de la production à l’arrêt

Coup de massue dans le secteur de l’agroalimentaire : le géant des conserves Cofigeo annonce stopper sa production temporairement. Parmi les marques du groupe : le célèbre William Saurin ou encore Garbit. Face à l’explosion du prix de l’énergie, l’entreprise ne peut plus faire face. Elle décide donc d’arrêter la production dans ses 4 principaux sites. Ainsi, 80% des volumes du groupe ne seront plus produits. Les usines implantées dans la Marne, le Vaucluse, l’Aveyron et l’Aisne seront donc à l’arrêt dès le 02 janvier 2023. 


Une annonce très dure à avaler pour les salariés. Sur les 1200 que compte Cofigeo, 800 sont concernés par les fermetures. La direction termine les négociations avec les syndicats sur un accord d’activité partielle longue durée. Il entrera en vigueur dès le début d’année prochaine. Pendant plusieurs semaines, les salariés seront placés en chômage partiel régulièrement.  
 

Des factures d’énergies qui explosent

Pour bien comprendre la situation de Cofigeo, il faut s’attarder sur les besoins en énergie de l’entreprise. Les différents sites du groupe sont de gros consommateurs de gaz mais surtout d’électricité. Avec l’inflation actuelle, la facture s’alourdit. Cette fois, un point de bascule semble avoir été atteint. Pour continuer à produire, le groupe doit supporter une facture énergétique dont le montant est multiplié par 10 ! De 4 à 40 millions d’euros. Inenvisageable pour Cofigeo sans mettre en péril la santé financière de l’entreprise. 

Dans le même temps, le groupe espère convaincre la grande distribution de payer plus chers ces produits pour supporter une partie des charges en hausse. Les négociations annuelles viennent de débuter. Mais la partie s’annonce serrée, les enseignes craignent de perdre des clients. Les discussions s’annoncent d’ores-et-déjà musclées. 

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