Aliments transformés : les ingrédients à éviter

Par Mustapha Azzouz | Mis à jour le 23/12/2021 à 17:43
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Plats préparés, pizzas, charcuterie, conserves, pain de mie, céréales, boissons sucrées, biscuits… Pour des raisons d’ordre pratique, difficile de passer à côté des aliments transformés lorsque l’on fait ses courses. Mais les industriels ajoutent aux aliments bruts de ces produits divers ingrédients culinaires appelés additifs. Le problème vient justement de ces derniers. Certains additifs sont littéralement à bannir, au risque de peser à terme sur votre santé.

1. Les édulcorants

Utilisés pour donner une saveur sucrée aux aliments tout en limitant leur teneur en calories, les édulcorants ont a priori tout bon. Pourtant leur usage est controversé ! En effet, ces substances n’ont pas fait l’objet d’études suffisantes permettant de prouver leur innocuité en cas de consommation sur le long terme, qu’ils soient obtenus chimiquement ou issus d’extraits végétaux.

Leurs effets sur la perte de poids ou le diabète restent pour l’heure des questions ouvertes. En attendant, mieux vaut donc en consommer le moins possible.

À noter : comment les reconnaître ?

Sur les étiquettes des produits alimentaires, vous les retrouverez sous le nom d’aspartame, de saccharine, de sucralose, de thaumatine ou encore d’acésulfame K.

2. Les graisses végétales hydrogénées

L’huile végétale hydrogénée est une huile ayant subi un traitement visant à lui injecter de l’hydrogène. Objectif ? La rendre solide et donc plus facile à utiliser et à transporter. Ce procédé permet aussi d’améliorer la texture et la conservation des aliments.

Problème : l’hydrogénation engendre la formation de graisses dites trans, néfastes pour la santé cardiovasculaire. Elles augmentent d’un côté le taux de cholestérol LDL (ou mauvais cholestérol) et de l’autre, diminuent le taux de cholestérol HDL (ou bon cholestérol). Pizzas, quiches, viennoiseries… voilà les principaux produits dans lesquels on les retrouve.

3. Le nitrite de sodium

Il est destiné à bloquer le développement de bactéries à l’origine de maladies telles que la salmonellose ou le botulisme. Il se cache notamment dans les plats préparés, la charcuterie et la viande (poulet composant les sandwichs, par exemple). Il donne également la couleur rose – considérée comme plus vendeuse – au jambon.

Seulement voilà, il peut entraîner la formation de composés cancérogènes dans l’estomac : les nitrosamines. Comment ? En empêchant les globules rouges de transporter suffisamment d’oxygène dans les tissus et les organes.

4. Le glutamate monosodique

Derrière ce nom complexe se cache un exhausteur de goût très largement employé par les industriels. Également connu sous le nom de glutamate de sodium ou de monosodium glutamate, il est parfois abrégé GMS ou MSG. On le présente aussi sous le terme E621. Cet additif, sous la forme de poudre blanche, confère aux aliments une saveur salée proche de celle de la viande. On le retrouve essentiellement dans les plats préparés, les biscuits apéritifs et autres chips, les sauces, les bouillons et la charcuterie sous vide.

Bon à savoir : une substance pas toujours mentionnée dans la liste des ingrédients…

Cela ne signifie pas que le produit n’en contient pas. Si vous repérez des additifs comme de l’extrait de levure, de la levure hydrolysée, de la levure autolysée, de l’extrait de soja ou encore de l’isolat de protéine, méfiance : ils peuvent être vecteurs de glutamate monosodique.

Le problème du glutamate monosodique, c’est qu’il vient stimuler à la fois les papilles et le cerveau. De fait, il a tendance à rendre accro. C’est la raison pour laquelle on a parfois une envie irrépressible de terminer notre paquet de chips… Le risque, au final, est de prendre du poids et de faire de l’hypertension, avec toutes les conséquences que cela implique. Des études ont même mis en évidence la neurotoxicité de cette substance et son lien avec certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Bref, mieux vaut s’abstenir !

5. Le sirop de glucose-fructose

Le sirop de glucose-fructose est fabriqué à partir d’amidon de maïs (ou d’autres céréales) à haute teneur en fructose. Pour faire baisser les coûts, il a progressivement remplacé le sucre blanc dans les produits industriels. Mais ce n’est pas l’unique raison. Comparé au sucre blanc, ce sirop possède un pouvoir sucrant plus élevé, en plus d’être un exhausteur de goût.

Il est pourtant décrié en raison de son index glycémique très élevé : 99, sachant que l’échelle s’arrête à 100. Absorbé régulièrement et en trop grande quantité, il augmente le risque de surpoids et de diabète. Méfiance donc devant les paquets de bonbons, de biscuits, les packs de soda, les bouteilles de sirop aromatisé, les surimis ou encore les yaourts.

Après tout cela, nul doute que vous allez scruter les étiquettes de vos produits alimentaires à la recherche de substances indésirables ! Autant que possible, privilégiez les produits bio/naturels, bien meilleurs pour votre vitalité. Le fait-maison est une solution préservant à la fois votre santé et votre porte-monnaie…

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