Le « no bra » ou l'adieu aux soutien-gorges

Par Marie C | Mis à jour le 04/09/2021 à 13:32
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En 2020, 8 % des Françaises ont décidé de ne plus mettre de soutien-gorge à la sortie du confinement. C'est une première : en France, près de 9 femmes sur 10 portent un soutien-gorge au quotidien. Ce choix porte un nom, le « no bra ». Tour d'horizon sur ce mouvement et les avantages qu'il peut apporter.

Plus de confort grâce au no bra

Même s'il reste marginal en France et dans la plupart des pays occidentaux, le recours au « no bra » est plus démocratisé dans d'autres pays : 95 % des femmes scandinaves ne portent pas de soutien-gorge. Les raisons de ce non-port sont nombreuses, à commencer par le confort : si le premier geste de la plupart des femmes en rentrant chez elles est d'enlever leur soutien-gorge, ce n'est pas par hasard !

Idem pour son non-port hors lieu de travail et événements sociaux : le soutien-gorge est souvent perçu comme une contrainte, voire même des « chaînes publiques » aux yeux de certaines femmes. Certains modèles peuvent en effet comprimer la poitrine au point de gêner la circulation sanguine.

Les baleines peuvent aussi marquer ou entamer la peau et l'empêcher de respirer. Un soutien-gorge mal réglé peut aussi occasionner des douleurs au dos. En bref, pour avoir un soutien-gorge efficace et respectueux de la poitrine, il faut bien souvent y mettre le prix.

Plus de naturel avec le no bra

L'utilité du soutien-gorge dans le maintien de la poitrine n'a jamais été prouvée. Au contraire, certains modèles peuvent déformer les tissus et la forme naturelle de la poitrine : gare aux push up ou Wonderbras qui peuvent être néfastes sur le long terme.

L'absence de soutien-gorge améliore à l'inverse le maintien de la poitrine grâce aux ligaments de Cooper, dont l'élasticité et la résistance sont renforcées.

On s'interroge aussi sur l'éventuel rôle du soutien-gorge dans la prolifération des cancers du sein. Cet accessoire de lingerie tient donc plutôt de la norme sociale imposée aux femmes. Celles qui adhèrent au no-bra le font ainsi très souvent dans une démarche de libération en défendant une poitrine au naturel, allégée de la charge érotique très associée à cette partie du corps féminin.

Une économie conséquente

Autre motivation associée au « no bra » : l'économie réalisée en faisant l'impasse sur cette catégorie de lingerie, qui représente 20 % du budget vestimentaire d'une femme. Soit une économie annuelle de 130 €, soit 650 € sur 5 ans !

Le « slow bra » pour débuter

Le mouvement du « no bra » n'a pas vocation à remplacer une injonction par une autre : il peut être difficile de se passer de soutien-gorge à 100 % du temps en fonction du cadre, des circonstances...

C'est pourquoi de nombreuses femmes préfèrent la tendance « slow bra », qui consiste tout simplement à choisir quand elles se passeront de soutien-gorge et quand elles le porteront, ou encore à remplacer le soutien-gorge classique à baleines par une brassière. Une solution plus souple qui permet de s'adapter aux différentes contraintes de la vie personnelle ou professionnelle, ou encore de faire une transition en douceur vers le « no bra » proprement dit.

Le mouvement du « no bra » ne conviendra pas forcément à toutes : peur du regard des autres, besoin d'un maintien spécifique... Il peut cependant être une piste intéressante si les soutien-gorges du commerce ne vous conviennent pas, si votre taille de poitrine ne rend pas forcément nécessaire un maintien... ou si, tout simplement, vous souhaitez réduire votre budget lingerie.

Pour aller plus loin : Comment acheter de la lingerie moins chère ?

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