On entend souvent dire que le sport est bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. C'est chose vraie. Mais lorsqu'il est pratiqué à outrance, l'addiction guette, avec les effets délétères qui en découlent. Une récente étude française a mis en avant les activités les plus à risque.

Les sports d'endurance dans le viseur

Cette nouvelle étude, menée par les équipes de deux établissements parisiens réputés — l’Institut de psychiatrie et neurosciences et la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale (CMME), — dévoile que les sports d’endurance sont ceux qui sont le plus susceptible d’entraîner une addiction.

Parmi ces sports, on retrouve par exemple la course de fond, le marathon, le triathlon, le trail, l’ultra-trail, la natation sportive ou encore le vélo.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur 48 études de dépistage portant sur la dépendance à l’exercice. La plupart d’entre elles étaient britanniques, et les données recueillies concernaient des sportifs amateurs à semi-professionnels. Il est apparu que les risques de prévalence étaient de 14,2 % pour les sports d’endurance. Pour faire simple, un sportif sur sept pratiquant l’une de ces activités est dépendant.

Comment expliquer un tel résultat ?

Le professeur Philip Gorwood, co-auteur de l’étude et chef de pôle de la CMME de Paris, pointe du doigt le fait que ces sports nécessitent un nombre important d’heures d’entraînement. C’est la clé de l’efficience ! Il met aussi en avant le besoin de se défouler. Troisième hypothèse : l’endorphine. Car il faut savoir que les sports d’endurance sont les plus propices à la sécrétion de cette hormone du bien-être. La dépendance peut donc aussi être chimique.

Ces autres activités physiques qui peuvent rendre addict

Les scientifiques ont démontré qu’il y a d’autres activités addictives, à moindre mesure cependant. Il s’agit premièrement des sports de balle ou de ballon, à l’instar du football, du rugby, du basket, du handball, du volley, du tennis ou du water-polo. Pour ces derniers, le risque de prévalence est de 10,2 %.

Viennent enfin les activités pratiquées en centre de fitness, qu’elles soient axées sur l’entraînement cardio (tapis de course ou de marche, flexstrider, vélo elliptique...) ou sur la gymnastique rythmique (zumba, par exemple). Ici, le risque de prévalence est de 8,2 %, mais la moyenne des accros s’observe différemment : alors que certains courent 5 fois par semaine sur des tapis, d’autres se rendent une seule fois à la salle pour un cours de zumba.

 

Vous savez désormais de quels sports il vous faut vous méfier ! Entre le plaisir et l’addiction, il n’y a qu’un pas. Si vous pratiquez plus que de raison, il est important de lever le pied. Pour ce faire, nous vous invitons à consulter un psychologue ou un médecin addictologue. Il vous aidera à ne plus voir le sport comme une contrainte ou une source de stress, mais aussi à rééquilibrer votre vie autour de nouveaux centres d’intérêt.

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