Au secours, je suis addict au sport !

Par La rédaction | Mis à jour le 04/10/2019 à 21:42
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Tout comme la cigarette ou l’alcool, il est possible de devenir accro au sport. Il est alors pratiqué avec excès, et devient une réelle drogue, avec des effets de dépendance. Cette pathologie se nomme la bigorexie, et bonne nouvelle : elle se soigne.

Qu'est-ce qu'être accro au sport ?

Vous aimez le sport et en pratiquez régulièrement, deux voire trois fois par semaine ? Tant que cela ne devient pas une nécessité, que vous n’en éprouvez pas un besoin vital, et que vous pouvez vous en passer pendant une journée, il n’y a rien d’alarmant dans votre comportement. En revanche, la pratique d’une ou plusieurs activités physiques devient pathologique lorsqu’elle est excessive et nécessaire, c’est-à-dire que le sport prend une place considérable dans votre vie, qu’il vous isole de vos amis, vous occupe tout votre temps libre, etc. Faire du sport plusieurs heures tous les jours, à un rythme effréné (que l’on soit sportif professionnel ou non) et mettre sa santé en péril, peut alors signifier que vous êtes accro au sport.

La bigorexie, une addiction comportementale

L’addiction au sport se nomme la bigorexie. C’est une pathologie reconnue par l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), qui touche de plus en plus de sportifs, professionnels comme amateurs, hommes comme femmes. Concrètement, elle se définit par la pratique excessive d’un ou plusieurs sports. Pratiquer jusqu’à l’excès, c’est-à-dire au-delà de la notion de plaisir : le sport devient une nécessité, coute que coute, quitte à mettre sa santé en péril. Le sport tourne alors à l’obsession, au point de se transformer en une addiction comportementale. Tout comme une addiction à la nicotine, les effets sont tout aussi physiques que psychiques. Le sportif ressent un besoin physique de faire du sport, de se dépenser, mais également un besoin mental. Ceci est dû aux hormones (endorphines, sérotonine, dopamine) qui sont sécrétées pendant l’effort et qui viennent activer le circuit de la récompense. Le sportif se met à rechercher ces effets, et éprouve le besoin d’en ressentir toujours plus.Bon à savoir : la bigorexie concerne aussi les sportifs professionnelsComme leur nom l’indique, les sportifs professionnels ont fait de leur passion leur métier. Pourtant, il est possible que celui-ci devienne une addiction. C’est d’ailleurs dans ce milieu que l’on a observé les premiers cas de bigorexie, la limite étant plus floue entre la pratique élevée de sport, et l’addiction.

Comment soigner son addiction au sport ?

Cette pathologie étant de plus en plus courante, elle est aujourd’hui diagnostiquée et soignée, comme toute autre addiction au tabac ou à l’alcool. L’important est de se rendre compte de son état, et d’aller consulter un spécialiste en addictologie. Il vous aidera alors à reconsidérer le sport comme une activité de plaisir et non un besoin. Vous n’êtes pas du tout obligé d’arrêter le sport, mais vous apprendrez à encadrer la pratique et à supprimer l’addiction. Par le biais d’une thérapie, il vous permettra de gommer l’aspect obsessionnel (temps chronométré, surveillance des performances, etc.) que vous avez développé autour du sport, et de retrouver l’aspect divertissant et/ou de bien-être lié aux activités physiques.Bien que le sport soit bon pour le moral et la santé, il ne doit pas être pratiqué avec excès et risquant de devenir ainsi une addiction comportementale. Le but ne sera pas d’arrêter totalement l’activité pour se soigner, mais juste de retrouver du plaisir dans sa pratique.

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