5 conseils pour se libérer de la charge émotionnelle

Par Mustapha Azzouz | Mis à jour le 11/01/2022 à 08:56
Partager

La charge émotionnelle, dite également charge affective, se définit comme un poids porté par une personne n’ayant de cesse de s’investir émotionnellement pour éviter de brusquer ou de contrarier autrui.

Charge émotionnelle : un cocktail d’émotions négatives

Par souci d’empathie et d’altruisme, ces personnalités prennent constamment sur elles – souvent aussi bien en milieu professionnel que dans la sphère privée, – quitte à s’oublier elles-mêmes. S’il est courant de penser que cet état d’esprit est l’apanage des femmes, certains hommes sont en réalité concernés. Problème : plus la relation à autrui est importante, plus la charge émotionnelle est forte. Alors, comment s’en préserver ?

Lorsqu’elle est ponctuelle, la charge émotionnelle peut être dépassée. Mais quand elle est récurrente, voire perpétuelle, l’équilibre émotionnel finit tôt ou tard par se rompre. La personne entre alors dans un état de burn out (ou d’épuisement) émotionnel.

Bon à savoir : les principaux symptômes du burn out émotionnel

Perte de confiance en soi, irritabilité, agressivité, découragement, stress, anxiété ou encore une instabilité émotionnelle (passer facilement du rire aux larmes) : voilà autant de symptômes pouvant survenir en cas de burn out. Ceux-ci sont progressifs. Si rien n’est fait, ils peuvent s’aggraver et mener vers la dépression.

Pour éviter de voir son réservoir affectif arriver à ce niveau de saturation, il est important de s’écouter.

Se libérer de la charge émotionnelle en 5 réflexes

Il est possible d’intervenir sur sa charge émotionnelle de différentes manières. Mais pour que cela fonctionne, il est nécessaire de conserver ces réflexes au quotidien.

1 – Oser dire non

Se forcer à faire quelque chose ou aller à contrecœur dans le sens d’une personne est très malsain. Pourtant, cela nous arrive à tous, à différents degrés, parce que nous voulons éviter de voir les autres s’offusquer ou même de nous en vouloir. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que s’imposer un minimum en société ou dans le privé est une manière de se respecter soi-même… mais aussi de se faire respecter ! Si la personne en face de vous ne supporte pas l’idée que vous puissiez lui dire non, probablement, devriez-vous vous interroger quant à sa bienveillance à votre égard.

À lire : apprenez à dire non pour être heureux ! 

2 – Exprimer ses émotions

Garder des émotions négatives (colère, peur, culpabilité…) en soi est tout aussi néfaste : automatiquement, vous ressasserez. Tout comme quand vous direz « non », lorsque vous exprimerez votre ressenti, vous allez donc vous alléger d’un poids ! Même si vous êtes maladroit, ce n’est pas grave. L’essentiel est de mettre des mots sur vos maux psychiques. C’est le moyen le plus efficace de vous décharger émotionnellement. Si l’autre tient vraiment à vous, il saura vous entendre et vous comprendre.

3 – Sociabiliser

Un regard extérieur sur vos états d’âme permet d’apporter un point de vue différent. Qu’en pense votre entourage proche (meilleur-e ami-e, frères et sœurs, parents…) ? Posez-leur la question. La diversité des réponses (positives, neutres, réalistes…) pourra probablement vous aider à relativiser et à chasser vos émotions négatives.

4 – Ne pas réprimer ses besoins

Nos actes et nos décisions sont souvent dictés par nos peurs, et non par nos besoins. Posons le décor : vous rêvez de faire du théâtre, mais prendre la parole en public vous glace. Pour ne pas avoir à affronter cette peur, vous renoncez à vous inscrire dans cette école de théâtre. Ce faisant, vous allez à l’encontre de vos besoins. Même si vous craignez d’être ridicule, rappelez-vous comme le dit l’adage que cela ne tue pas. Vous ferez mieux la prochaine fois !

5 – Ne pas chercher à sauver tout le monde

Compatir est une chose. Porter toute la misère du monde sur ses épaules en est une autre. Dans notre entourage, nous avons tous des personnes qui ne manquent jamais une occasion de se plaindre. Sans non plus ignorer leur « malheur », il s’agit de ne pas accorder trop d’importance à leurs propos. Après tout, vous avez aussi vos problèmes.

Mais surtout, la dernière chose à faire est de rentrer dans un « jeu » malsain où vous prenez la place du sauveur. Car avec ce genre de personne, ça ne marche jamais et on finit tôt ou tard par jeter l’éponge. Et à cet instant précis, vous prenez directement le rôle du méchant alors que ce n’est absolument pas dans votre nature (bien au contraire) et que – gardez bien cela en mémoire – votre première intention était d’aider ! Bref, de quoi entrer dans un état de frustration extrême…

La santé n’a pas de prix ! Si vous ne parvenez pas à vous sortir seul(e) de la charge émotionnelle, ne tardez pas à consulter.

Si c’est une question de budget, sachez que vous pouvez consulter gratuitement un psychologue et/ou un psychiatre en centre médico-psychologique (CMP). Autre bonne nouvelle : les consultations chez les psychologues libéraux seront quant à elles remboursées dès ce printemps, à hauteur de 40 € pour la première séance et de 30 € pour les séances suivantes.

Découvrez aussi où trouver une aide psychologique gratuite ! 

Article précédent Comment bien utiliser sa crème solaire ?
Article suivant Serviette microfibre : votre alliée pour des cheveux en pleine forme
Plus de guides santé & bien-être
Réduisez vos factures grâce à nos conseils shopping
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.