Les injections clandestines d'acide hyaluronique inquiètent

Par Cédric Bonnefoy | Mis à jour le 12/08/2022 à 14:43

Après la multiplication des cas de nécrose de la peau, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tire la sonnette d’alarme concernant les injections clandestines d'acide hyaluronique.

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Depuis le début de l’année, l’ANSM dit avoir reçu une quarantaine de signalements après des injections clandestines.

Des cas qui se multiplient

Le rêve de beauté peut rapidement tourner au cauchemar. L’Agence nationale de sécurité du médicament s’inquiète d’une hausse des problèmes suite à des injections clandestines. Les cas se multiplient depuis plusieurs semaines en France. Utilisées pour réduire les rides, les injections d’acide hyaluronique restent un acte de médecine esthétique, très encadré. Mais il est très facile d’avoir accès à des injections sans prendre rendez-vous chez un professionnel, clandestinement.  

Sur les réseaux sociaux, les opérations alléchantes sont légion. Elles promettent le même résultat qu’en cabinet mais à un tarif bien inférieur. Le phénomène est devenu un nouveau business. Cette pratique reste « dangereuse et interdite » rappelle l’ANSM. Les effets secondaires peuvent, dans certains cas, être graves. C’est pour cette raison que l’Agence nationale de sécurité du médicament invite les patients à prendre rendez-vous chez un spécialiste agréé.

Des dégâts importants sur la peau

D’après les témoignages recueillis par l’ANSM, plusieurs patientes subissent les conséquences d’une mauvaise injection d’acide hyaluronique. Elles sont plusieurs à avoir des abcès locaux ou encore à souffrir d’infections, qui pour certaines, se sont généralisées. Deux facteurs peuvent expliquer l’apparition de ces problèmes. D’une part, une injection mal réalisée ou encore un non-respect des normes d’hygiène. L’Agence pointe également du doigt la qualité du produit injecté. 

En tout, une quarantaine de signalements ont été réalisés depuis le début de l’année en France. À chaque fois, il s’agit d’injections clandestines, faites par des personnes non-habileté. L’ANSM rappelle qu’ils sont en mesure d’intervenir en cas de problème post-injection comme lors d’un choc anaphylactique ou une allergie au produit injecté. 

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