La moitié des fruits et des légumes contiennent des pesticides à risques
Selon une nouvelle étude de l’UFC-Que Choisir qui a été publiée le 24 mars 2022, la moitié des fruits et des légumes qui sont issus de l’agriculture conventionnelle contiennent des pesticides à risque. Bon appétit !

Des pesticides dans les fruits et les légumes
Alors qu’on ne cesse de nous dire, à juste titre, que les fruits et les légumes sont excellents pour la santé, une étude de l’UFC-Que Choisir qui a été publiée le 24 mars 2022, révèle que la moitié des fruits et des légumes contiennent des pesticides à risques. Ces chiffres concernent l’agriculture intensive et montrent un bilan « particulièrement inquiétant ».
Selon l’UFC-Que Choisir, qui a épluché les analyses officielles de 14.000 échantillons, pas moins de 150 substances suspectées d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocriniens ont été trouvées parmi des pesticides détectés. L’étude révèle ainsi « la présence d’un de ces pesticides à risque dans plus de la moitié (51%) des contrôles et d’au moins deux pesticides à risques pour 30% des contrôles ».
Le bio contient moins de pesticides mais est plus cher
Les fruits et les légumes qui présentent le plus grand risque de contamination sont : les cerises (92% de risque de contamination), les céleris et les pamplemousses (avec respectivement 91%), les pêches, les nectarines, les thés, cafés et infusions, les choux de Bruxelles, les pommes (contaminées à près de 80%), le raisin (77%), les fraises (76%), les haricots verts (74%), les aubergines (63%), les salades (58%), les poivrons (58%), le melon (57%) ou encore les tomates (57%), le maïs (22%) et les oignons (16%).
Pour éviter de consommer trop de pesticides, l’UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à manger des fruits et des légumes bio car les pesticides de synthèse sont interdits pour ce mode de production. Les pommes bio, par exemple, sont 10 fois moins contaminées que les pommes issues de l’agriculture conventionnelle. Problème, les fruits et les légumes bio coûtent plus cher. Cela signifie que si l'on veut manger plus sain, il faut mettre la main au porte-monnaie.
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