La saison des allergies est en avance !
Vous avez depuis le début de l’année 2023 les yeux qui piquent, le nez qui coule et la gorge qui gratte ? Si, bien évidemment, la grippe et le rhume sont de la partie un peu partout en France, un autre phénomène s’ajoute : une hausse du taux de pollens dans l’air. Les températures extrêmement douces du début d’année ont avancé la période très crainte des rhumes des foins.
Allergies : le nord-est de la France envahi de pollen
Généralement, il faut attendre février voire mars, et le début du printemps, pour que les allergies au pollen créent les désagréments qu’on leur connaît. Mais 2023 a débuté avec un record historique : le 31 décembre 2022 a été le plus chaud jamais enregistré. Des températures douces liées au réchauffement climatique qui dérèglent la nature et le cycle de vie de la flore.
Conséquence : le pollen se retrouve dans l’air bien plus tôt qu’auparavant. Ce que confirme le site pollens.fr, qui surveille la qualité de l’air et la présence de pollens allergènes sur le territoire français. Le Grand-Est est durement frappé, en ce début d’année 2023, avec un impact sanitaire déjà « élevé », le niveau le plus haut.
Toute la France en alerte pour allergies aux pollens
Le nord-est de l’Hexagone est durement touché à cause des noisetiers. C’est leur pollen qui cause l’alerte en ce début d’année 2023, ainsi qu’un peu de pollen d’aulnes.
Mais toute la France est placée par Pollens.fr en alerte jaune, soit en impact sanitaire moyen. Les noisetiers, les cyprès et les frênes laissent se propager leur pollen, notamment dans le quart sud-est du pays. Sur le pourtour méditerranéen, les personnes allergiques devront également surveiller les pollens d’urticacées, qui sont à un niveau « faible » mais bien présents dans l’air.
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