Internet : des données personnelles volées à l’Assurance maladie en vente

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 27/06/2022 à 11:01

Les Français vont devoir redoubler de vigilance dans les semaines et mois à venir : un vol de données personnelles a été repéré par ZATAZ. Or, selon le site, ces données seraient d’un type particulièrement sensible puisqu’il s’agirait de données de santé et de données liées à l’Assurance maladie.

Les données d’un million de Français en vente sur Internet ?

Selon le Service Veille ZATAZ, qui a repéré la vente sur Internet le 23 juin 2022, un pirate informatique connu aurait proposé les données de près d’un million de Français . Une quantité de données gigantesque puisque, si elle est confirmée, cette base de données concernerait près d’un Français sur soixante. Une quantité qui, d’ailleurs, étonne les spécialistes du site Zataz.

Le prix de vente est relativement élevé : 6.000 dollars pour l’ensemble. Et le risque que ces données soient utilisées à mauvais escient est majeur. Selon le vendeur, elles seraient liées à des comptes Ameli.fr et donc à l’Assurance maladie. Les données personnelles mais également les données de santé pourraient être concernées.

Un risque majeure de tentatives d’arnaques

Si la question de savoir si ces données sont valides reste en suspens, les Français ont tout intérêt à faire attention au fort risque d’arnaques qui pourrait découler de la vente de la base de données. En effet, en supposant que celle-ci ne contienne pas de coordonnées bancaires, les pirates pourraient utiliser les données pour lancer des arnaques et des campagnes de phishing.

Ils pourraient notamment usurper l’identité de l’Assurance maladie pour tenter d’obtenir les données qu’ils recherchent, à savoir les coordonnées bancaires. Mais ils pourraient également usurper d’autres identités, comme celles de la CAF ou d’autres organismes.

Les mails annonçant des aides, des remboursements ou encore des impayés sont particulièrement dangereux puisqu’ils ciblent explicitement les données bancaires. En cas de doute, il convient toujours de contacter l’organisme en question pour confirmer les informations reçues par mail ou par SMS.