Les français seraient d'indétrônables râleurs ? Est-ce une fatalité ? Tout le monde a ses sujets de « râlerie » plus ou moins légitimes, le tout est d'en faire un usage raisonnable... Si vous faites partie des serial-pleurnicheur(ses), attention aux effets secondaires sur votre entourage ! Alors pourquoi se plaint-on et est-ce que ça se soigne, docteur ?

Les bonnes raisons de se plaindre

Se plaindre, chouiner, râler... serait en réalité une difficulté à savoir passer à l’action.Pour tromper l’ennemi (l’action), une arme : se plaindre !La raison ? Probablement un manque de confiance en soi.Se plaindre est aussi un moyen d’attirer l’attention à soi et d’inviter l’autre à vous réconforter.

Les sujets de plainte les plus courants

Parmi les motifs favoris de jérémiades en tous genres, on retrouve :

  • le travail : un collègue ou un patron casse-pieds, les conditions et le rythme de travail, la pression...
  • le couple : il ou elle n’est pas assez présent(e) / démonstratif(ve) / disponible...
  • le quotidien : lenteur administrative, complexité des démarches, retards dans les transports, bouchons, problèmes matériels...
  • la santé : un bobo par –ci, un bobo par-là... Rien de bien méchant souvent, d’ailleurs !
  • la famille et les rapports humains en général !

Se plaindre aurait aussi pour effet de créer du lien social. Autour de la machine à café : se plaindre de ses conditions de travail ou de l’attitude d’un collègue permet de créer de la proximité, par exemple. On se plaint parce que c’est libérateur et pour trouver des solutions ou des réponses à nos questions.

Se plaindre sans cesse : les effets négatifs

C’est un peu comme la méthode Coué : plus vous vous répétez les choses négatives, plus vous vous y complaisez, plus cela vous tire vers le bas. Pire, en se plaignant constamment, vous attirez les personnes « comme vous » et c’est la spirale négative. Il n’y a qu’à prendre du recul et vous en rendre compte : quel effet a sur vous une personne qui geint en permanence ? Cela vous agace puis ça finit par vous miner ? CQFD.Notez bien : le cerveau enregistre nos plaintes, qui à chaque fois stimule une région sur les affects négatifs, qui produit en réaction des hormones qui affaiblissent notre système immunitaire. Pas terrible... Il ne s’agirait pas d’arriver jusqu’à la dépression !

Comment arrêter de se plaindre ?

C’est un gymnastique qui n’est pas facile à faire lorsque vous êtes dans cet engrenage. Vous pouvez quand même y parvenir en suivant ces quelques conseils :

  • Prendre du recul et une grande respiration
  • Faire une liste de tous vos sujets de plainte : ils ne sont peut-être pas si graves
  • Apporter des solutions aux sujets qui vous empêchent d’être heureux
  • Remplacer tous les « il faut / je dois » par « je vais vers, cela va m’apporter » : mine de rien, l’influence des mots est importante sur votre mental
  • Réfléchir avant de parler : il est tellement plus agréable de partager des sujets de satisfaction ! Vous verrez rapidement l’effet de votre sourire sur votre entourage. Qui a envie de communiquer avec quelqu’un de bougon ?
  • Toujours se demander : que m’a appris cet échec ?
  • Garder à l’esprit que vos plaintes risquent de vous éloigner des autres
  • Regarder toutes les petites victoires ou tous les petits plaisirs du quotidien, retrouver votre âme d’enfant

Astuce Radins.com : posez-vous, faites du yoga, du tai-chi ou de la méditation pleine conscience... Trouvez un moyen de couper avec le train-train du quotidien. Ou encore inventez-vous des week-end qui changent : pique-nique, sortie insolite.Bref, renouez avec le plaisir !

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