La médecine douce est de plus en plus populaire. Selon les statistiques, 4 Français sur 10 préfèrent recourir à ce type de thérapie pour le traitement de leurs maladies. Comment se présente la prise en charge de ces soins ?

La médecine douce, c'est quoi ?

Médecine douce, médecine holistique, médecine alternative, médecine parallèle... Toutes ces expressions désignent ce que la Commission Européenne qualifie de médecine non-conventionnelle. Ces différentes thérapies se distinguent de la médecine conventionnelle par leur approche holistique du corps humain. Elles considèrent le corps comme une unité dont les différentes composantes sont interdépendantes, les maladies étant le résultat d’un déséquilibre au sein de cette unité. 

La médecine non-conventionnelle compte aujourd’hui plus de 150 pratiques thérapeutiques dont les principales sources se retrouvent dans la médecine chinoise traditionnelle et indienne. Elle est reconnue pour le traitement de nombreux maux tels les lombalgies, les migraines, les troubles relatifs au système musculosquelettique... Actuellement, seules l’ostéopathie, la mésothérapie, l’acupuncture et l’homéopathie sont reconnues de façon officielle.

Les tarifs de la médecine douce

Les pratiquants de la médecine douce appliquent des tarifs variables, mais le tarif de leurs consultations tourne généralement autour de 20 à 80 €. La Sécurité sociale prend rarement en charge les frais de soins pour cette forme de thérapie.

Les séances d’acupuncture et de mésothérapie sont remboursées à hauteur de 70 % sur la base du tarif conventionnel applicable aux médecins généralistes. Les séances chez l’ostéopathe et l’homéopathe, quant à elles, ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie, de même que les autres types de thérapies relevant de la médecine conventionnelle.

Conditions de la prise en charge

La Sécurité sociale n’accepte la prise en charge des frais de consultation auprès des pratiquants de la médecine non-conventionnelle que sous certaines conditions.

  • Le recours à cette médecine alternative doit respecter le parcours de soins coordonné. Les séances doivent avoir été prescrites par le médecin traitant de l’assuré. L’irrespect du parcours de soins entraîne une minoration du remboursement effectuée par la caisse d’assurance maladie.
  • La prise en charge par la Sécurité sociale est également subordonnée à la condition que l’assuré ait consulté un praticien conventionné et issu de la profession médicale pour son traitement. Aucun remboursement n’est possible dans le cas où l’assuré a sollicité un praticien non-conventionné sans formation médicale initiale.

Comment choisir son praticien ?

Choisir son praticien n’est pas si simple lorsqu’il s’agit de médecine alternative, car beaucoup de thérapeutes ne sont pas fiables. Pour être sûr de ne pas tomber sur un charlatan, vous pouvez :

  • demander à votre médecin traitant de vous orienter ;
  • consulter les répertoires officiels pour trouver votre praticien ;
  • demander l’avis à votre entourage.

L’enthousiasme croissant des Français pour les médecines douces pousse de nombreuses complémentaires santé à proposer un remboursement de ces thérapies. Pensez-y si vous devez consulter un praticien de médecine non-conventionnelle !

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