Économisez sur votre budget voiture avec l'assurance au kilomètre

Par Marie C | Mis à jour le 03/09/2020 à 15:17
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Départ à la retraite, perte d'autonomie, télétravail, covoiturage... La diminution du recours à la voiture peut avoir bien des origines. Vous êtes dans ce cas ? Sachez que vous pouvez économiser non seulement sur l'essence, mais aussi sur l'assurance en assurant votre voiture au kilomètre.

Assurance auto au kilomètre : comment ça marche ?

Le principe de l’assurance auto au kilomètre est simple : vous cotisez en fonction de la distance annuelle parcourue. Les sociétés d’assurance proposent deux types de formules.

Le Pay As You Drive 

Ou "payez comme vous roulez" : cette formule consiste, comme son nom l’indique, à ne payer que pour le nombre de kilomètres effectivement parcourus.

Concrètement, un boîtier relié à un système GPS est installé dans votre véhicule, et ce dernier transmet automatiquement à votre assurance votre relevé kilométrique. Si la pose est gratuite, notez que ce n’est pas toujours le cas pour le retrait.

Le classique forfait kilométrique

Il s’agit ici de convenir, avec votre assureur, d’un kilométrage annuel à ne pas dépasser (généralement 8 000 km). Celui-ci est éventuellement contrôlé chaque année par un garage partenaire.

Certains assureurs remboursent les kilomètres non parcourus ou reportent les frais engagés sur l’année d’après. En revanche, en cas de dépassement, il vous incombera des pénalités financières ‒ elles sont normalement stipulées dans votre contrat.

Assurance au kilomètre : que deviennent mes garanties actuelles ?

L’assurance au kilomètre fonctionne de la même façon qu’une assurance classique. Vous conservez donc les mêmes garanties que celles régissant votre contrat actuel. Mais vous pouvez aussi, bien entendu, changer votre degré de couverture (tiers simple, tiers étendu, tous risques) ou ajouter d’autres options (prêt de véhicule en cas de sinistre, dépannage, etc.).
 

Je roule peu ou plus du tout : quels sont mes recours en termes de mobilité ?

Parfois, vendre son véhicule est plus judicieux que de souscrire un contrat d’assurance au kilomètre. Si vous habitez près de votre lieu de travail, que vous avez accès à des transports en commun et que vous prenez votre véhicule pour des vacances occasionnelles, réfléchissez bien : est-il vraiment utile de consacrer autant d'argent dans une voiture ? Carburant, contrôle technique, assurance... Ces frais récurrents viennent vite peser très lourd. On considère qu'une voiture coûte 6000 € environ par an.

Vous pouvez aussi décider de vendre votre véhicule parce que vous n'êtes plus en état de conduire. Dans ce dernier cas, il existe des solutions pour vous permettre d’effectuer des déplacements de proximité sans trop dépenser ni vous fatiguer :

  • Dès 60 ans, vous avez droit à des réductions tarifaires dans les transports en commun (bus, train, métro...).
  • Certaines communes proposent aux personnes en perte d’autonomie ou à mobilité réduite, sous conditions de ressources, des cartes de transport en commun ou d’autres solutions de transport à prix réduit, voire gratuites.
  • Dans le cas d'un handicap, il existe de nombreuses aides aux déplacements en compensation du handicap : elle vous permet d'avoir soit un équipement adapté, soit un véhicule aménagé. 

Pour savoir si votre commune propose ce type de services, rapprochez-vous du conseil départemental, de la délégation régionale Agefiph ou du CCAS (centre communal d’action sociale) dont vous dépendez.

Avec l’assurance au kilomètre, rien ne change, excepté le tarif ! Si vous remplissez les conditions pour y souscrire, pourquoi vous en priver ? Si au contraire, vous choisissez de vous passer définitivement de votre véhicule, vous savez désormais que ce ne sont pas les alternatives qui manquent pour vous déplacer.

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