Je n’arrive pas à payer mon loyer, qu’est-ce que je risque ?

Légalement, un loyer impayé est un motif légitime de résiliation du bail. Toutefois, l’expulsion n’est pas automatique. Avant d’arriver à cette solution, le bailleur est tenu de privilégier le dialogue avec le locataire fautif. Par exemple, si vous avez un retard d’1 semaine à 15 jours sur la date convenue, mais que vous réglez toujours, cela n’autorise pas le propriétaire à vous expulser du logement avant le terme du bail. Il en est de même si vous avez un retard de paiement après une révision des loyers. Si vous n’arrivez pas à payer cette augmentation de loyer, le tribunal estime que le défaut de paiement ne justifie pas une expulsion.Vos vacances sur la Méditerranée au meilleur prix

Il faut toujours chercher un accord à l’amiable avant de porter un litige devant les tribunaux. N’attendez pas que la situation se dégrade pour demander de l’aide. Dès que vous recevez des relances de paiement, contactez votre bailleur et exposez-lui vos problèmes. Ensemble, vous pourrez convenir d’un plan d’apurement, c’est-à-dire d’un remboursement échelonné. Si l’affaire est amenée devant le juge et qu’il ordonne votre expulsion, vous n’aurez d’autres choix que de quitter le logement. Toutefois, cette expulsion ne peut pas se faire durant la trêve d’hiver qui encourt du 1er novembre au 15 mars.

N’attendez pas que vos problèmes financiers s’accumulent pour réagir ou demander de l’aide. Vous pouvez contacter le Fonds de Solidarité Logement (FSL) dont vous dépendez. Selon votre situation, une aide peut vous être accordée sous forme de subvention ou de prêt à taux zéro. L’agence nationale pour l’information sur le logement ou les services sociaux de votre mairie peuvent aiguiller votre demande. Vous pouvez également souscrire à une assurance garantie risques locatifs qui prendra en charge le paiement de vos loyers en retard.Plages, mer, soleil et villes somptueuses vous tendent les bras !