Un appartement vendu par erreur par une agence
Un propriétaire d’appartement a eu la mauvaise surprise de voir son bien vendu par erreur et à un prix bien en dessous de sa valeur. Ce qui entraîne un conflit entre deux propriétaires et deux agences.
Deux dossiers confondus
C’est une histoire invraisemblable qui se déroule autour d’un appartement de deux-pièces. Un individu résidant actuellement en Italie avait prévu de revenir s’installer à Nice pour vivre sa retraite, rapporte Nice-Matin, en novembre dernier. Un appartement qu’il possède depuis 1995 sur l’avenue de Fabron mais qui semble squatté, d’après l’agence en Foncia Cagnes, en charge de sa location.
Sauf que les occupants en question ne se sont pas installés illégalement. Ils affirment même en être les propriétaires. Après quelques vérifications, il s’avère que l’appartement de Christophe Reale a été vendu à la place du studio de son frère, mis en vente dans le même bâtiment et à la même adresse.
Les agences se rejettent la faute
L’agence, qui gérait les biens des deux frères, a été rachetée en 2018 par Foncia Nice Ouest, qui aurait pu confondre les deux dossiers avec celui de la vente du studio du frère. « J'imagine que pour organiser les visites, l'agence de Cagnes a donné les clefs de mon appartement à l'agence de Nice. Sans mon consentement », explique Christophe Reale au quotidien niçois.
S’estimant dans son droit, le nouveau propriétaire de l’appartement refuse de partir. « C’est l’appartement que Foncia lui a fait visiter », explique le vrai propriétaire. Une assignation pour réclamer l’expulsion de l’occupant des lieux doit être expédiée. Il faut dire que l’acquéreur a fait une bonne affaire, puisqu’il se retrouve avec un deux-pièces pour le prix d’un studio... Les agences Foncia de Cagnes et Nice-Ouest quant à elles se rejettent la faute. La justice devra trancher.
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