La « prime de transport » bientôt élargie en faveur du pouvoir d'achat
L'inflation continue d'accélérer en mai, avec une hausse de +5,2% sur un an. Les Français ont des difficultés pour faire face à la hausse des prix, notamment ceux du carburant. C'est pourquoi, les règles d'accès à la « prime de transport » devraient prochainement être assouplies. Grâce à ce dispositif, certains employeurs prennent en charge les dépenses de carburants domicile-travail.
Un élargissement des règles de la « prime de transport »
Ces derniers mois, le prix du carburant a doublé, du jamais vu. Le prix du litre dépasse désormais les 2 €. Face à cette flambée de l'inflation, les Français ont de plus en plus de mal pour se rendre à leur travail. Le gouvernement a souhaité revaloriser la « prime de transport » dans son projet de loi sur le pouvoir d'achat.
Ce dispositif, initialement réservé aux personnes éloignées des transports en commun, devrait bientôt s'élargir à tous les conducteurs de véhicules motorisés en France. Dans son projet de loi sur le pouvoir d’achat, le gouvernement veut rendre plus accessible la « prime de transport » versée par les entreprises à leurs employés.
Le plafond d’exonération fiscale et sociale doublé
La « prime de transport » sera ouverte « à l'ensemble des salariés engageant des frais de carburant ou des frais d'alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail » jusqu'à la fin de l'année prochaine, selon le texte de l'article qui sera inscrit dans le projet de loi finances rectificatives.
Jusqu'ici son montant était plafonné à 200 € par an mais ce dernier pourrait bien doubler pour les années 2022 et 2023 comme l'indique le document. Les salariés pourraient ainsi bénéficier à la fois de cette prime et de la prise en charge par l'employeur de 50% des coûts des abonnements aux transports en commun.