Quelques idées pour bien utiliser une épargne forcée

Par Marie C | Mis à jour le 20/12/2020 à 22:15
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Due à une restriction des loisirs, l'épargne forcée occasionne un reste à vivre plus important que d'habitude. Que faire de cet argent ? Faut-il le mettre de côté, l'investir, le dépenser ?

Mettre son épargne forcée sur un livret

C'est la solution classique, privilégiée par les prudents ou ceux qui ont besoin de renflouer leur épargne de précaution. De façon générale, on recommande d'avoir 3 mois de côté sur un livret A pour pallier à des imprévus coûteux. Mais ce conseil est à adapter aux revenus et à la situation de chacun. Si votre épargne de précaution est suffisante, vous pouvez aussi bien utiliser votre épargne forcée ailleurs !

Utiliser son épargne forcée pour un projet personnel

Depuis quelque temps, vous mûrissez un projet de vie : lancer votre entreprise, acheter une voiture, adopter un chien, organiser un roadtrip... Seul hic, il vous manque des centaines (voire des milliers) d'euros. En ce cas, une épargne forcée tombe à pic. Réservez-la sans hésiter au financement du projet qui vous fait rêver !

Astuce Radins

La façon la plus simple d'organiser le financement d'un projet : lui consacrer un livret d'épargne. De cette façon, vous ferez la distinction avec votre épargne de précaution et vous toucherez des intérêts annuels.

L'ouverture d'un livret n'occasionne normalement aucun frais bancaire. Livret A, livret de développement solidaire, Livret d'épargne populaire... à vous de choisir !

Investir son épargne

Cet argent supplémentaire n'était pas attendu : tant mieux ! Vous pouvez l'utiliser de façon plus risquée que votre épargne habituelle dans l'optique de lui faire faire des petits. Il ne vous reste qu'à choisir où l'investir : assurance-vie, PEA, crowdlending, Bourse ?

Sélectionnez soigneusement en fonction de vos connaissances, mais aussi de votre appétence au risque : certains supports d'investissement peuvent se moduler facilement pour modérer d'éventuelles pertes.

Faire un don

Plusieurs causes vous tiennent à cœur, mais vous n'avez pas toujours les fonds pour les soutenir financièrement. Et si c'était le moment ? N'oubliez pas que vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôts sur don : gardez donc soigneusement le reçu après donation pour compléter votre prochaine déclaration de revenus.

Se faire plaisir

Épargner, c'est bien, mais il ne faut pas oublier les petits cadeaux de soi à soi ! Depuis plusieurs mois, vous louchez sur cette paire de baskets, cette nouvelle console, ce magnifique manteau d'hiver... Quelques dizaines d'euros vous manquaient, et maintenant, vous les avez. Alors, si vous êtes sûr d'échapper au syndrome de l'achat compulsif, allez-y !

Une épargne forcée, différents usages

Pourquoi choisir une seule utilisation ? Si votre épargne forcée équivaut à plusieurs centaines d'euros, vous pouvez jouer sur tous les tableaux !

Répartissez les montants selon vos projets : 30 % en épargne, 30 % en dépenses loisirs, 30 % en projet personnel, 10 % en donation... Une bonne façon de progresser en douceur si vous avez plusieurs objectifs financiers en tête.

Il vous reste une épargne inespérée en fin de mois ? À défaut de l'utiliser dans vos loisirs habituels, profitez-en pour préparer ou sécuriser l'avenir. Épargne de précaution, financement de projet, investissement ou don, les solutions sont nombreuses.

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