Si vous êtes client d'une de ces banques, vous allez faire des économies !
Le projet doit se concrétiser dans le courant de l’année 2023. BNP Paribas, Société générale et le Crédit mutuel alliance fédérale vont mettre en commun leurs distributeurs présents en France. Objectif : réduire les coûts d’entretien des automates.
15.000 distributeurs concernés en France
Le secteur bancaire est en pleine révolution. Trois grandes banques françaises, à savoir la Société générale, BNP Paribas et le Crédit mutuel alliance fédérale annoncent leur intention de fusionner leurs réseaux de distributeurs. Dans tout l’Hexagone, cela représente 15.000 automates qui vont bientôt faire partir d’une seule et même entité. Soit, tout de même, un tiers des distributeurs présents dans tout le pays. La mesure doit commencer à voir le jour à la fin de l’année 2023. Les organismes tables sur le quatrième trimestre de l’année pour lancer l’opération. Fin estimée en 2025.
Dans les faits, pour les clients de ses banques, cette mesure représente des économies à la clé. Ainsi, dès 2025, terminé les frais bancaires pour des opérations de retrait réalisées au distributeur d’un autre établissement. L’ensemble des distributeurs concernés seront sous une seule et même marque : « Cash Services ». En plus des opérations de retrait, les clients pourront déposer des liquidités, consulter le solde de leur compte ou encore demander un RIB. En 2022, les frais bancaires pour ce genre d’opérations s’élevaient à 12,75 € pour chaque détenteur d’une carte bancaire selon une étude de Panorabanques.
Réduire les coûts de fonctionnement
Par ailleurs, cette mutualisation ne va engendrer aucune fermeture de guichet dans les zones rurales voire isolées assurent les trois banques. Si BNP Paribas, la Société générale et le Crédit mutuel alliance fédérale s’allient dans ce nouveau réseau, c’est avant tout pour faire des économies. Chaque année, l’entretien des distributeurs coûte de plus en plus. Actuellement, il faut compter entre 25.000 et 32.000 € par an pour chaque automate.
D’autant plus, que l’activité des distributeurs tend à diminuer fortement depuis la crise sanitaire. Face à l’émergence des paiements digitaux, l’habitude de retirer du liquide commence à se perdre.
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