Divorce après 50 ans : comment bien le gérer

Par Florian Billaud | Mis à jour le 19/07/2021 à 15:15
Partager

Quasiment un mariage sur deux s’achève en divorce et il n’est plus rare de divorcer après 50 ans. Une décision qui n’est pas sans conséquence sur la vie de famille et sur un nouveau quotidien à apprivoiser. Comment préparer au mieux cette nouvelle vie qui se profile ?

Divorce à 50 ans : les conseils juridico-administratifs

Avant de se séparer, mieux vaut avoir en tête quelques éléments indispensables, afin de mieux appréhender les thématiques juridico-administratives. Si vous avez décidé de vous séparer sur la base d’un consentement mutuel, il vous faudra prendre en compte les modalités suivantes : quid de l’attribution de la résidence familiale, la fixation de la pension alimentaire, le choix du lieu de vie des enfants, le paiement des éventuels crédits en cours.

Pour la répartition des charges, vous devrez trouver un terrain d’entente amiable pour vous répartir les charges afférentes à votre ménage. Par exemple, les frais de scolarité d’éventuels enfants, les charges du loyer ou frais de copropriété.

Dans le cadre d’un déséquilibre financier entre les ex-époux, le versement d’une pension alimentaire pourra être envisagé, notamment pour la participation à l’éducation des enfants, si ces derniers sont encore mineurs.

Si vous aviez un mariage conclu sous le régime de la séparation des biens, ils reviennent à celui qui les a acquis. S’il n’existe pas de contrat de mariage, les biens contractés durant le mariage sont la propriété des deux époux. Il vous appartient de vous les répartir.

Du point de vue des impôts, la déclaration commune ne sera plus d’actualité, vous devrez établir individuellement votre propre déclaration de revenus.

Se reconstruire moralement à 50 ans

Un divorce qui intervient tardivement dans la vie, lorsque les enfants ont quitté le domicile familial, est une épreuve et une véritable inquiétude, autant pour celui qui le vit que pour ses proches.

Après un divorce, la peur la plus courante est celle d’une solitude soudaine, mais également de l’inconnu. Le divorce ne se limite pas qu’à l’isolement, il impose de recréer une vie sociale, s’intéresser à de nouvelles activités et une fois le deuil de la relation accompli : songer à refaire sa vie.

Conseil : Il est essentiel de s’entourer de proches qui sauront vous apporter tout leur réconfort, afin de puiser en eux l’énergie nécessaire, pour se fixer un nouveau départ.

Savoir prendre le temps pour soi à 50 ans

Après une séparation, une multitude de sentiments se succède : du déni, de la tristesse, de l’espoir... Laissez tous ces sentiments jaillir et coexister, ils font partie du chemin nécessaire de la reconstruction. Après cette introspection salvatrice, il sera temps d’aller à nouveau vers les autres afin de tourner la page.

J'ai 50 ans, je change d'état d'esprit

Après les difficultés rencontrées et la maturité acquise avec l’expérience de la vie, acceptez de vous ouvrir à de nouveaux points de vue, adoucir vos propos. Un nouveau chapitre s’ouvre et vous avez conscience du haut de vos 50 ans que la vie est pleine de surprises. Laissez de côté les vieux schémas pour aller à la rencontre de nouvelles relations.

Soyez sainement égoïste, pensez à vous et vos envies. Vous sortez peut-être d’une période dans laquelle vous vous êtes oublié, il est temps de vous retrouver. Vivez le moment présent, assumez votre nouvelle vie et faites-vous plaisir sans trop réfléchir. La vie est belle après 50 ans, elle aura encore plein de choses à vous offrir.

Et si vous pensiez à rencontrer quelqu'un ? Découvrez quelle application de rencontre choisir après 50 ans !

Article précédent Qu'est-ce qu'un divorce par consentement mutuel ?
Article suivant Les tests de fertilité sous le feu des critiques
Plus de guides famille
Réduisez vos factures grâce à nos conseils administratif & juridique
Merci de vous être inscrit à notre newsletter !
En cliquant sur "Recevoir la newsletter", vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentalité
décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.