Lutte contre la maltraitance animale : certaines mesures rejetées

Par Stéphanie Haerts | Mis à jour le 23/09/2021 à 11:02

Le Sénat a décidé de rejeter certaines mesures de la proposition de loi qui vise à lutter contre la maltraitance animale.

chiens maltraitance
La France détient le triste record du nombre d’abandons d'animaux de compagnie.

Le Sénat revient sur plusieurs mesures

Mercredi 22 septembre, les sénateurs sont revenus sur certaines propositions du texte de loi qui vise à lutter contre la maltraitance animale. Notamment, l'interdiction progressive d'animaux sauvages dans les cirques et delphinariums. 

Ce nouveau texte doit principalement permettre de réduire les abandons en limitant les achats impulsifs d'animaux de compagnie. Un « certificat d’engagement et de connaissance » sera désormais remis après l'achat. Toutes ces propositions avaient été adoptées en janvier 2021 en première lecture par l'Assemblée nationale. Le texte doit être examiné dès le 30 septembre 2021 par les Sénateurs. 

Les animaux de compagnie encore vendus en animalerie

Alors que les députés souhaitaient interdire dès 2024 la vente d'animaux de compagnie en animalerie, les sénateurs ont finalement maintenu la possibilité de les vendre dans ces lieux. Une déception pour les associations de défenses animales qui luttent depuis de nombreuses années contre la vente d'animaux dans les animaleries. Les sénateurs ont seulement interdit la vente d'animaux en vitrine. 

Autre décision votée qui a finalement été rejetée, l'interdiction de la détention d'animaux sauvages dans les cirques itinérants et les delphinariums. Anne Chain-Larché, la rapporteure LR, a indiqué, dans des propos rapportés par Sud Ouest : « La logique de prohibition n’a jamais fonctionné, plutôt que de fermer les circuits légaux de vente ou d’interdire la détention de la faune sauvage dans les cirques et les delphinariums, nous avons préféré des réglementations et des contrôles plus exigeants ». Avant d'ajouter qu'il fallait surtout privilégier « la qualité du lien entre animaux et humains plutôt que d’ériger des barrières qui nourriront à terme l’indifférence ».

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