Grève du 7 mars 2023 : les perturbations seront nombreuses
La mobilisation contre la réforme des retraites se durcit. Les syndicats, qui affichent toujours un front uni, ont massivement appelé à la grève le 7 mars 2023, point d’origine de ce qui pourrait se transformer en un mouvement de longue durée. Et le mot d’ordre est celui de mettre la France à l’arrêt, principe soutenu par plus de la moitié des Français selon plusieurs sondages.
SNCF et RATP : de fortes perturbations dans les transports
Sans surprise, c’est du côté des transports que la grève devrait être la plus importante. SNCF comme RATP annoncent une journée très perturbée. Et le gouvernement a appelé, de son côté, à privilégier le télétravail.
À la SNCF, les prévisions de trafic sont éloquentes : quasiment tous les intercités sont à l’arrêt. Pour les TGV Inoui et Ouigo, le transporteur annonce quatre trains supprimés sur cinq en moyenne sur le territoire. Et idem pour les TER. Côté franciliens, le trafic devrait être fortement ralenti, divisé par deux ou trois selon les lignes.
À la RATP, la très grande majorité des lignes de métro ne rouleront que durant les heures de pointe élargies, avec un trafic réduit de moitié voire plus. RER A et B aussi devraient connaître de fortes perturbations, et les lignes automatisées du métro, la 1 et la 14, seront fort probablement submergées par les voyageurs.
Des grèves dans tous les secteurs contre la réforme des retraites
La mobilisation du 7 mars 2023 a même déjà commencé dans le secteur de l’énergie : plus de 5.000 Mwh de production électrique ont été mis à l’arrêt dès dimanche 5 mars 2023. Aucune coupure de courant n’est toutefois crainte.
Du côté du secteur pétrolier, la menace est celle d’un blocage des dépôts de carburant comme première action, avec potentiellement le blocage des raffineries par la suite. Et les syndicats ont appelé également à la grève le secteur de l’aviation (20 à 30% de vols supprimés en France), des docks et ports ou encore les éboueurs.
L’éducation nationale devrait aussi être mobilisée avec un appel à la fermeture des écoles, collèges et lycées. Sans réelles annonces concernant la mobilisation, toutefois.
À lire aussi Grève des transports : quels sont vos droits ?