Il vivait dans le luxe avec 120 euros d’allocations

Par Benoit Vrignaud | Mis à jour le 31/10/2022 à 09:31

Une victime d’escroquerie ayant porté plainte, les enquêteurs ont retrouvé un jeune homme à l’origine de plusieurs arnaques dites aux comptes de rebond.

arnaque carte bancaire
Les arnaques aux comptes de rebond, mode d'escroquerie grâce aux virements.

Arnaque au compte bancaire, une enquête difficile

Contacté par un service bancaire, la victime d’escroquerie tombe dans le piège tendu par le faux employé des cartes bancaires. Il procède à plusieurs virements censés contrecarrer un piratage. Quand il comprend l'arnaque, il est déjà trop tard. Les virements ont déjà disparu, envoyés sur d’autres comptes et retirés en liquide au moyen de plusieurs cartes bancaires.

L’enquête commence et remonte progressivement à l’organisation de l’escroquerie, à commencer par les détenteurs des comptes sur lesquels ont été effectués les premiers virements. Il s’agit de deux femmes rémunérées par un homme en échange d’une copie de leur carte d’identité. Gardé en contact sur Instagram, celui-ci est assez rapidement identifié.

L’escroc est retrouvé, le magistrat réclame la prison

Retrouvé par la gendarmerie de Clichy, Sahim vivait en résidence étudiante, dans un luxe assez surprenant au vu de ses 120 euros d’allocations mensuelles. Vivant entouré de produits de luxe, d’appareils technologiques et de 12 000 euros en espèces, le suspect tente de justifier son train de vie. Bien qu’il affirme n’être qu’un rouage de l’organisation et démentisse être à la tête de l’arnaque, rien ne vient confirmer cette défense. Il refuse même d’indiquer d’éventuels complices par « peur des représailles » et indique ne pas connaitre l’organisation qui lui transmettait simplement des consignes via le réseau social Snapchat.

Face aux preuves présentées, la procureure de la République retient le profit de près de 100 000 euros accumulé au moyen des arnaques. Alors qu’étaient réclamés 24 mois de prison, le tribunal prononce finalement 16 mois derrière les barreaux ainsi que la confiscation définitive des biens saisis dans l’appartement de l’escroc.

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