Essence, inflation.. Voici les points-clé de l'interview d'Emmanuel Macron

Prix de l'essence : une aide pour les plus modestes

L'augmentation des prix de l'essence est un sujet qui préoccupe de nombreux Français. Emmanuel Macron a tenu à clarifier la situation : « Nous ne sommes pas producteurs : le prix du baril a augmenté d'un tiers. » Il a souligné que cette hausse n'était pas le fruit d'une décision nationale, mais plutôt d'un contexte géopolitique complexe. Il a également parlé des taxes, expliquant leur utilité et leur répartition. Pour aider les travailleurs modestes face à cette crise, une aide de « cent euros par voiture et par an » sera mise en place. Une mesure qui, bien que limitée, vise à soutenir ceux qui sont le plus touchés par cette hausse.

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, quelles mesures adopter ? Emmanuel Macron croit fermement en une approche écologique « à la française ». Il a déclaré : « Je vais valider en Conseil des ministres la planification écologique. Nous allons investir 40 milliards d'euros. (...) On doit sortir du charbon, cette énergie est la plus polluante. D'ici à 2027, nous allons convertir nos deux centrales à charbon vers la biomasse. La France sera parmi les premiers d'Europe à sortir du charbon ». Le gouvernement souhaite augmenter la production de pompes à chaleur et soutenir les foyers dans leur achat. 

L'inflation au centre des préoccupations

L'inflation, ce monstre économique qui effraie tant, était également au cœur des préoccupations. Macron a déclaré que « le pouvoir d'achat est la rencontre des salaires et des prix de la vie. » Il a rappelé l'augmentation de 11% du SMIC depuis le début de la crise énergétique, une mesure qui vise à soutenir le pouvoir d'achat des Français. Il a également évoqué les futurs plans pour soutenir l'emploi et garantir une meilleure rémunération pour tous.

Concernant l'alimentation, de nombreux consommateurs peinent à remplir leur panier. Comment y remédier ? Un texte sera présenté ce mercredi pour relancer le dialogue avec les acteurs industriels. La crise n'est pas bénéfique pour les agriculteurs, et il est essentiel de protéger leur revenu. Tandis que les petites entreprises peinent, le président souhaite réunir les grands groupes pour discuter. Le gouvernement examinera ce texte afin d'inciter les 70 principaux industriels à revoir leurs marges. « On a une crise qui pèse sur nos compatriotes, c'est insupportable de les voir choisir pour des biens indispensables pour leur famille », a déclaré le Président.

Concernant les impôts, Emmanuel Macron observe que certaines communes n'ont pas relevé leurs taxes foncières. Il affirme : « Le gouvernement va continuer à baisser les impots » et a ajouté que « nous n'avons pas baissé les dotations des collectivités territoriales ».

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