Contraception : l’Agence du médicament demande le retrait de certains stérilets
Les stérilets des marques Ancora et Novaplus font l’objet d’une demande de retrait préventif de la part de l’Agence du médicament. En cause des risques d’expulsion spontanée et une mauvaise protection contraceptive.
Risque d’expulsion spontanée
L’Agence du médicament recommande le retrait « sans urgence » des stérilets Ancora et Novaplus. La commercialisation de ces derniers a été suspendue en novembre 2019, mais ils ont pu être posés sur des femmes jusqu’en mars de la même année. L’ANSM met en avant un risque d’expulsion spontanée pour motiver cette demande de retrait.
En France, ce sont 40.000 femmes qui sont concernées car porteuses d’un stérilet d’une des deux marques toutes deux appartenant à Eurogine, un fabricant espagnol. Thierry Thomas, directeur adjoint de l’ANSM chargé des dispositifs médicaux, explique qu’il s’agit « d’une mesure de précaution, sans urgence, à prévoir lors de la prochaine consultation avec son gynécologue ».
Risque de grossesses non désirées
Cependant, l’ANSM met en garde si ce retrait est « sans urgence », il faut malgré tout être à l’affût des « signes évocateurs » d’une expulsion spontanée : douleurs abdominales, saignements hors règles, fil de traction absent ou trop long, douleur lors des rapports sexuels… Dans ces cas-ci, il faut rapidement prendre rendez-vous pour un retrait du stérilet.
Ces stérilets peuvent également être défaillants en ce qui concerne leur rôle de contraceptif, il faut donc faire attention. L’ANSM explique que « de nombreux signalements notamment de grossesse » lui ont été signalés ces dernières années. L’Agence du médicament met également en avant un risque accru de casse lors du retrait du dispositif. Ce risque nécessite un retrait très prudent.
À lire aussi Contraception : faut-il se méfier du stérilet ?